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Le sucre : histoire d’une drogue contemporaine

Le sucre et nous, c’est une longue histoire faite de plaisir et de confiance. Pourquoi ? Nous avons une appétence innée pour le sucre. Dès notre naissance et nos premières expériences gustatives, nous avons naturellement aimé et recherché le sucré. Certains pensent même que ce phénomène est lié à notre évolution darwinienne: il n’existe aucun aliment sur Terre qui contienne du fructose (sucre) et qui soit vénéneux ou toxique. Donc quand nous mangeons quelque chose de sucré, un signal ancestral nous rappelle que c’est un aliment sur.

Normalement, notre apport en sucre était accompagné en fibres (quand on mange un fruit par exemple) ce qui ralentissait sa consommation et son absorption dans le corps. Nous ne pourrions pas manger 10 oranges  à la suite, même si nous le voulions. Mais à mesure que le sucre et le fructose sont devenus de moins en moins chers à produire, à raffiner et de plus en plus facile à commercialiser,  nous avons commencé à nous gaver de sucre. En France, alors que nous consommions 5kg de sucre/an/habitant en 1850 nous sommes passés depuis 1970 jusqu’à nos jours à une consommation de 35 kg de sucre/an/habitant. Nous allons voir pourquoi de plus en plus de voix émergent pour considérer le sucre comme une drogue, avec les mêmes mécanismes d’addiction et de destruction pour notre santé que la cocaïne, quel impact réel pour notre santé et pourquoi il y a sucre et sucre : vous pourrez toujours apporter une touche de douceur à vos plats et à votre vie, avec des produits plus sains mais tout aussi bons. Le sucre : histoire d’une drogue contemporaine, c’est l’heure d’ouvrir les yeux.

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La dictature du sucre raffiné

Le sucre raffiné ou sucre blanc, est le sucre majoritairement présent pour sucrer nos cafés, thés, yaourts ou gâteaux, tout comme consommé involontairement lorsqu’il est caché dans la plupart des produits transformés et prêts à la consommation que nous achetons. Jetez un rapide coup d’œil sur vos étagères de cuisine et vous serez très surpris : oui, la sauce pesto à base de basilic et d’ail a du sucre, le bouillon de légumes ou de poule contient également du sucre, les petits pois en conserve ? Sucre. Les préparations de céréales et de légumes? Sucre. Autant de produits qui n’ont pas pour but d’être sucrés et qui contiennent pourtant plusieurs grammes de sucre. Imaginez ce que ça doit représenter pour les produits originellement sucrés : brioches, brownies, cookies, sodas, confitures ou compotes. Du sucre en masse.

Toutes ces occasions de consommer du sucre sont des occasions de consommer du sucre raffiné.  Raffiné veut dire que lorsque le sucre est produit, on retire toutes les couches qui contiennent les nutriments autour du saccharose : on enlève le son (qui contient les vitamines et les fibres) et l’endosperme (qui contient les glucides, protéines et minéraux). Tout ce « package » qui accompagne le produit et qui aide à le digérer, à l’assimiler,est éliminé. A la place vous avez une molécule pure de fructose, qui n’a aucun intérêt nutritionnel : 0 fibres, 0 vitamines, 0 enzymes, 0 minéraux.

Le sucre raffiné participe directement dans l’apparition de plusieurs maladies et problèmes de santé : obésité, hypertension, hypoglycémie, dépression, migraines récurrentes, fatigue, tension nerveuse, membres douloureux, diabète, acné, irritations de la peau, sautes d’humeur et violence, artères bouchées.

Nous verrons plus loin quelles alternatives nous avons pour remplacer ce fameux sucre raffiné, mais avant, continuons à mettre à nu le sucre.

Accros et drogués au sucre

Nous avons développé une addiction à certains aliments comme nous le ferions avec des drogues dures : le cas du sucre est le plus révélateur. De plus en plus de voix émergent pour dénoncer le sucre comme une drogue, de la même façon que nous traitons la cocaïne ou l’alcool. Le sucre développe les mêmes interactions avec notre cerveau, déclenche les mêmes mécanismes de dépendance, sans parler des dégâts durables sur notre santé physique et la fragilisation de notre équilibre mental.

Rentrons dans le vif du sujet. Je vais utiliser la cocaïne comme comparaison afin de comprendre comment nous réagissons au sucre. Le choix de la cocaïne n’est pas celui d’un exemple choc ou un peu osé afin de vous faire réagir, vous provoquer. Nous pouvons vraiment affirmer que pour notre corps, le sucre et la cocaïne sont identiques dans leur production et le type de dépendance qu’elles créent.

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La feuille de coca est une feuille que l’on retrouve en Amérique du Sud, notamment en Bolivie, où elle est une figure de la culture andine ainsi qu’une thérapie médicinale contre la fatigue ou la raréfaction de l’oxygène en altitude. La cocaïne est quand à elle, un extrait de la feuille de coca, qui a été purifié, manipulé, concentré à très hautes doses et isolé du reste de la plante. Bref, vous voyez comment nous passons d’une plante complexe et naturelle à une molécule chimique et unique.

La logique est exactement la même pour le sucre. La canne à sucre et la betterave sucrière, sont respectivement une plante tropicale et une plante européenne. Nous avons décidé de produire du sucre à partir de ces plantes, dont nous avons extrait une molécule : le saccharose. Cette molécule a été manipulée, concentrée pour atteindre une perfection de 99,8% de saccharose dans le sucre. Une perfection d’un point de vue chimique, une aberration d’un point de vue naturel.

Je vous incite fortement à ne pas manger de sucre raffiné car il est nutritionnellement inintéressant et que pour être digéré il vient puiser dans nos précieuses réserves de vitamines, minéraux, enzymes, etc. Mais maintenant les études scientifiques vont encore plus loin et s’intéressent au mécanisme d’addiction que le sucre met en place.

Développement d’un comportement addictif

Des scans du cerveau ont été menés pour voir la réaction du cerveau après une petite consommation de sucre : on a observé que le cerveau réagissait exactement de la même façon à une absorption de sucre qu’à celle de la cocaïne. Immédiatement après avoir pris du sucre, le scan détecte une quantité plus élevée de sang qui, comme un torrent, afflue vers certaines parties de notre cerveau. La zone de récompense du cerveau est activée et répond directement au goût sucré. La dopamine, une molécule qui contrôle le centre de plaisir du cerveau, est relâchée. Le comportement addictif des drogués répond à la même activation de sécrétion de la dopamine. La dopamine nous fait immédiatement sentir euphoriques et heureux.

Mais ces scans ont également montré que les personnes qui consommaient fréquemment des produits sucrés, développaient une résistance à l’effet de la dopamine, de la même façon qu’un utilisateur de drogues. Ce qui veut dire que plus vous mangez des produits sucrés, moins vous ressentirez la satisfaction et le plaisir qui s’ensuivent (et qui sont liés à la sécrétion de dopamine). Résultat : vous devrez manger de plus en plus de ces produits pour avoir le même résultat initial.

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Une autre étude pour enfoncer le clou : en 2007, des chercheurs sont arrivés à la conclusion, qu’entre un choix d’eau sucré et de cocaïne, les rats choisissaient toujours la solution sucrée. A chaque fois ! Étonnamment, même quand ils augmentaient considérablement les doses de cocaïne  les rats continuaient de se jeter sur leur sucre adoré. Conclusion : nous sommes hyper sensibles au sucre, notre cerveau en demandant toujours plus.

est-ce que je suis vraiment concerné?

Il y a de grandes chances pour que le sucre occupe une place beaucoup plus importante dans votre alimentation que vous ne le pensez. Lorsqu’on entend parler de notre surconsommation de sucre, nous avons l’impression de ne pas être concernés car nous ne voyons pas physiquement le sucre que nous consommons. Le piège c’est qu’il est caché et en plus, il est PARTOUT. Presque tous les produits transformés sont déjà préalablement sucrés.

Les principaux aliments responsables :

  1. Les sodas
  2. Le sucre (raffiné, de canne) et les sucreries
  3. Les gâteaux, cookies, tartes
  4. Les desserts laitiers et le lait (oui, il y a du sucre dans le lait)

Le sucre et son impact sur l’Homme

Sucre et manipulation de l’humeur

Le sucre joue sur notre humeur car lorsqu’il est consommé il entraîne une production d’endorphines, libérées par le cerveau. Les endorphines sont appelées « les molécules du bonheur ».

Voilà pourquoi on met en avant le chocolat, les glaces, les pâtisseries, les produits sucrés comme des produits « réconfortants ». Mais plus on en mange, moins on est heureux et plus on en a besoin. Le plaisir laisse place à la dépendance et à l’obsession, nous ne sommes plus vraiment en contrôle, nous sommes accros.

Sucre et graisse

Quand nous faisons des razzias de sucre, notre foie se retrouve surchargé de fructose, il doit en convertir une partie en graisse. Cette graisse se retrouve dans le sang, et participe à la formation de plaques qui obstruent nos artères, annonciatrices de crises cardiaques à venir.

Sucre et cancers

Quand nous mangeons ou buvons du sucre, notre corps compense avec un pic d’insuline (une hormone). Mais l’insuline est le carburant de certains cancers. Presque un tiers des tumeurs cancéreuses les plus communes – colon et sein compris- ont un « récepteur à insuline » à leur surface. L’insuline s’agrège à ces récepteurs et signale à la tumeur qu’il est temps de commencer à consommer du glucose (du sucre). Du coup, la tumeur court-circuite le sang présent dans le sang, pour sa propre consommation, plutôt que de le laisser aller dans les muscles ou les cellules graisseuses. Et la tumeur grandit, c’est le début du cancer.

Le sucre : une drogue très légale

Il est actuellement interdit et illégal de donner de l’alcool à un enfant, de lui proposer une cigarette ou un rail de cocaïne. Pourtant, il est plus qu’accepté et admis d’inonder leurs produits alimentaires de sucre. Ce sucre qui aura les mêmes répercussions addictives qu’une drogue. Sans oublier  qu’une alimentation trop grasse, trop animale, trop pauvre nutritionnellement tue bien plus de personnes chaque année que les drogues ne le feront jamais.

La question du Coca

cocacola

J’en profite pour faire une petite précision sur le duel « Soda vs. Soda light ». De nombreuses personnes choisissent du Coca Light, pensant éviter les méfaits du sucre. En effet, il n’y a pas de sucre dans le Coca Light mais de l’aspartame, un édulcorant artificiel. Nom de code : E951, ça donne envie. L’aspartame a été mis en cause comme déclencheur de migraines, d’attaques et de cécité. Et en plus, c’est une molécule artificielle, absolument pas prévue pour être digérée par un corps humain. Bref, c’est un leurre et une fausse  solution.

Je ne vous dirai jamais de bannir à vie toutes les boissons sucrées, la modération est de mise et nous avons tous le droit de faire des détours. Même si idéalement, nous n’avons aucun intérêt nutritionnel à en boire. Mais je vous invite volontiers à ne pas participer à la grande hypocrisie du Soda Light, qui n’est qu’un argument de vente et de manipulation des industries agroalimentaires. L’illusion de donner un choix au consommateur entre deux produits intéressants, sauf qu’ils sont tous les deux tout aussi pervers.

Comment aller dans un meilleur sens ?

Soyez curieux et lisez les étiquettes, cela vous permettra d’être informé et conscient de tout le sucre qui vous entoure. C’est un début de prise conscience qui vous aidera à faire les changements d’alimentation dont vous avez besoin.

Réduisez votre consommation volontaire de sucre : le café, le thé, etc. Tout n’est qu’une question d’éducation des palais, et vous êtes largement capable d’y arriver!

rapaduraRemplacez le sucre raffiné par des alternatives aussi sucrées mais nutritionnellement bêton. Mon préféré : le sucre complet. Vous le trouverez en BioCoop sous le nom de Rapadaura, son goût est aussi sucré que fruité, une petite merveille.

Je vous conseille également de sucrer avec du miel : un produit naturel, bourré d’antioxydants, qui participe à lutter contre le cancer et qui a un effet antibactérien qui protège notre système digestif.

50 Réponses à Le sucre : histoire d’une drogue contemporaine

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  3. Dommage que vous n’ayez pas parlé du Stevia en alternative au sucre, qui est conseillée pour les diabétiques et autres ..

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  5. Dommage que vous n’ailliez pas précisé vos sources… Il y a des références plutôt biaisé, ou s’intégrant avec partie pris…

    • Bonjour Fakstory , des références biaisées ou avec partie pris, ce n’est pas l’habitude ni l’objectif du Palais Savant!
      Les références:
      Pour l’appétence innée au sucre et au gras: L’homnivore (Claude Fischler): le livre historique en matière de sociologie de l’alimentation. Je vous le conseille! Sinon vous trouverez cette information dans la plupart des rapports alimentaires, comme ceux de l’AFSSA, exemple de « Glucides et santé : État des lieux, évaluation et recommandations. Chapitre 7 : Plaisir du sucre et influence sur les comportements alimentaires ».
      Les chiffres sur la consommation de sucre: statistiques historiques.
      Le sucre raffiné et ses problématiques pour la santé: cela fait partie des enseignements basiques en matière de santé, de nutrition et du lien entre les deux. Vous y aureza ccès si vous suivez une formation en médecine naturelle, nutrition, naturopathie, médecine ayurvédique, etc. Pour plus d’informations scientifiques sur les dégâts des produits transformés: The China Study (Le rapport Campblell: étude menée sur 40 ans)
      Pour le développement d’un comportement addictif:Levine AS, Kotz CM, Gosnell BA. Sugars: hedonic aspects, neuroregulation, and energy balance. Am J Clin Nutr. 2003 Octobre.
      Les études sur les rats indiquent que oui, le comportement addictif à une drogue serait le même que celui au sucre. Il suffit ensuite de sortir des références et de regarder autour de soi pour comprendre que l’industrie agroalimentaire manipule ces goûts, car elle connait notre réaction, et que cette addiction est tout autant physique que psychologique.
      Les études sur le sucre et le cancer sont très nombreuses. Je vous laisse parcourir celle ci par exemple:
      Dietary sugar intake in the aetiology of biliary tract cancer.
      Moerman CJ, Bueno de Mesquita HB, Runia S.
      Source: Department of Epidemiology, National Institute of Public Health and Environmental Protection, Bilthoven, The Netherlands.

      Chaque article est le fruit de mois voire d’années d’études, d’expérimentation, de recherche et surtout de passion pour la santé et pour notre alimentation. Mais à chacun de faire ses choix. Bonne lecture!

  6. que doit on penser du sucre roux ou du sucre de canne blond ? merci

    • Le sucre roux est tout simplement du sucre blanc (raffiné) qui a été toasté, ce qui lui confère cette coloration brunâtre. Mais d’un point de vue nutritionnel, c’est exactement la même chose que le sucre raffiné (le sucre roux est très légèrement moins concentré en saccharose mais d’un point de vue nutritionnel ce n’est pas pertinent). Par contre, d’un point de vue du goût, la saveur et les senteurs sont un peu plus développées que le sucre blanc.

      Pour le sucre de canne blond, lorsqu’il n’est pas raffiné (comme c’est souvent proposé) , il représente une bonne alternative au sucre blanc avec un intérêt nutritionnel certain. Mais d’un point de vue du goût, la saveur et les senteurs seront moins complexes et moins développées que pour le sucre complet (rapadura).

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  8. Bonjour,très intéressant tout ça,mais comment faire pour décrocher?
    il existe bien des tabac/alcool/drogues infos service mais pour le sucre? j’ai de sérieux problemes de santé à cause de cette dépendance mais comment faire? comme pour l’alcool,le tabac ou la drogue,à savoir la « tolérance zéro? »et quelles sont les aides pour décrocher « en douceur »?l’arret du tabac a été une horrible épreuve,faut il repasser par là pour se désintoxiquer?
    merci pour votre aide

    • Bonjour!
      Tout d’abord, priorisez des aliments qui régulent le taux de sucre dans le sang: des noix, des céréales complètes, des légumineuses, des légumes. Ensuite, sur un même produit, comparez différentes étiquettes pour choisir celle qui contient moins de sucre « caché ». Jetez le sucre raffiné de vos étagères et fixez-vous un objectif, même en extérieur, jamais de sucre raffiné. Buvez souvent de l’eau: les envies de sucre sont souvent mal interprétées et sont simplement des signaux de déshydratation! Si l’envie de sucre persiste tout de même, faites le choix des fruits!
      Enfin, prenez un probiotique par jour car une flore intestinale déséquilibrée sera plus à même de vous pousser à grignoter et à faire de mauvais choix alimentaires!

      • Bonjour Cécile,
        Je suis en train de suivre vos conseils pour faire disparaître le sucre raffiné de ma vie. Pas facile pour une accro comme moi ! Mais j’aimerais savoir quelque chose : pendant les fêtes de Noël, je vais forcément être amenée à manger des choses sucrées (difficile d’y échapper…), cela risque-t-il de provoquer une réaction disproportionnée de mon corps, avec un besoin compulsif de manger du sucre ? Faut-il vraiment supprimer tout sucre de l’alimentation ? Merci pour votre réponse :)

  9. Merci pour vos conseils,j’en suis à mon troisieme jour sans sucre,je compense un peu avec des noix et noisettes,mais tout va bien pour le moment,je me force à boire plus et j’utilisais deja la Rapadura,mais maintenant je le ferai exclusivement!
    Merci

  10. Pingback: Prendre conscience du sucre qui nous entoure | Zekitchounette

  11. Bonjour, merci pour l article. que pensez-vous du sucre d agave? Eve

  12. Et cette histoire : deux groupes de chiens l’un nourri seulement avec de l’eau et le second groupe avec de l’eau sucrée et dans ce livre sugar blues il est dit que le groupe de chien ayant bu l’eau sucrée au final une quinzaine de jour aprés les chiens sont tombés malades et puis morts , ceci dû à la déminéralisation provoquée par l’absorption de sucre. En effet le sucre blanc pour être digéré dans le sang va chercher les oligo-éléments stockés dans les organes, qui eux se trouve dans une nourriture saine et variée légumes, fruits , noix et légumineuses. A priori ceci laisse à entendre qu’avec un sucre brut complet style rapadura, il contient ses propres oligo-éléments qui sont essentiels, rares et source d’une bonne immunité et vitalité ! A bon entendeur Salut !

    • Tout à fait Maya! Le sucre complet, c’est la logique inverse au sucre raffiné. Et merci pour vos compléments d’information, c’est un sujet passionnant :)

  13. Sans compter toutes les études qui prouvent la corrélation entre consommation de sucre et certaines formes d’autisme. Les parents qui ont totalement supprimé le sucre « ajouté » (ce qui signifie qu’on se contente des sources naturelles de sucre : fruits, miel, agave, certains légumes etc) ont constaté des améliorations de comportement incroyables…

  14. Qu’en est il du sucre de riz par exemple ?

    • Très bonne question Frédérique. je ne connais pas suffisamment le produit pour vous donner une réponse tranchée. Je sais que le sirop de riz a un IG (index glycémique) plus faible, donc cela est plus positif pour les diabétiques et en général pour ne pas subir les désagréments du sucre. Voici une étude intéressante sur la question: http://www.jydionne.com/de-l%E2%80%99arsenic-dans-un-produit-sante/ et si le doute persiste, il est peut être préférable de choisir un sucre que l’on connait mieux: le complet! Si vous avez des informations supplémentaires sur la question, n’hésitez pas à les partager avec nous !

  15. Et que pensez-vous du Xylitol (sève de boulot)?

  16. Pingback: Revue de presse du 22 juin 2013 - M.M Blog – Materner avec un grand Aime

  17. EVE 7/8/2013 Répondre
    Que pensez vous du sucre Rapa dura pour faire des confitures

  18. Pingback: Le sucre, ce chiite. | One way to ihsân.

  19. Bonjour Cécile,
    Je suis en train de suivre vos conseils pour faire disparaître le sucre raffiné de ma vie. Pas facile pour une accro comme moi ! Mais j’aimerais savoir quelque chose : pendant les fêtes de Noël, je vais forcément être amenée à manger des choses sucrées (difficile d’y échapper…), cela risque-t-il de provoquer une réaction disproportionnée de mon corps, avec un besoin compulsif de manger du sucre ? Faut-il vraiment supprimer tout sucre de l’alimentation ? Merci pour votre réponse :)

    • Le sucre c’est la vie! :) Plus sérieusement, je ne suis pas pour la suppression du sucre dans nos vies, mais pour le remplacement du sucre raffiné vers un sucre complet et nourrissant = le sucre complet. En dehors du sucre sous sa forme brute, qu’il faut remplacer et réduire, le sucre est naturellement présent dans la plupart des aliments (des fruits au riz en passant par les légumes). Mais ainsi consommé il est doucement assimilé et utilisé par votre corps. Rien à voir avec une barre chocolaté qui contient du sucre (blanc) et qui n’est pas un aliment complet en soi. Dès que la source est naturelle et complète: soyez sans soucis. Pour le reste, trouvez votre équilibre (si vous vous sentez alourdie, en manque d’énergie pendant les fêtes et que des envies pressantes pour une dose de sucre se multiplient, vous savez que vous avez dépassé votre limite!)

  20. Merci pour votre réponse. Je m’étais mal exprimée, je parlais de bannir le sucre raffiné bien sûr. Si je n’en consomme plus du tout jusqu’aux fêtes et que d’un seul coup, mon corps retrouve ce vieil ami (ennemi !), il va devenir fou, non ? Bon, je vais essayer d’être à l’écoute de mes sensations, mais j’ai tellement de mal à contrôler mes pulsions sucrées, je ne voudrais pas qu’elles se redéclenchent à cause des fêtes…

    • Non il ne va pas devenir fou :) Votre corps en a vu d’autres et il a toujours appris à s’adapter et à être aussi efficace que possible pour vous. Tant que vous faites de votre mieux et que vous vous acceptez avec compassion et tolérance lorsque vous « craquerez » ou que l’offre alimentaire (chez les amis, chez la famille) ne vous laisse pas d’autre choix, tout ira bien!

  21. Merci pour votre article sur les méfaits du sucre blanc.
    Vous abordez le sujet avec brio! En avril, je suis intervenue en lycée, lors d’une conférence.
    J ‘ai lancé un pavé dans la mare, les dangers du sucre blanc.J ‘ai relié le sujet à la malbouffe qu ingurgitent les ados.Le message a été entendu, mais de là, à changer des habitudes alimentaires, il reste encore beaucoup à faire.
    J’en profite pour faire parler de notre programme minceur innovant basé entre autre sur des changements alimentaires.www.synergieminceur.com.
    Des prises de conscience necessaires.merci

    • Bonjour et merci pour vos retours :) félicitations pour votre intervention auprès des jeunes, ils en ont d’autant plus besoin qu’avec les nouvelles habitudes de consommation et le contenu des produits transformés vendus, les jeunes sont entrain d’être court-circuités pour devenir .. des accros drogués au sucre! De quoi faire partir nos corps et nos esprits en vrille, avec une dépendance forte à un produit qui n’a aucun intérêt pour la santé (je parle du sucre raffiné et non pas du sucre naturellement présent dans les fruits, le miel, les noix, les légumes, etc. ni du sucre complet) et qui déclenche en nous des mécanismes d’addiction, de résistance, de dépression et/ou d’instabilité émotionnelle. Bravo pour votre participation à ces prises de conscience Pierrot!

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  23. Excellent article.
    Vous ne parlez pas du sirop d’agave. J’en ai entendu beaucoup de bien. Qu’en pensez-vous?

  24. Bonjour. Excellent article, merci.
    Je suis moi même dans une semaine sans sucre ajouté (pourquoi pas un an d’ailleurs), je privilégie les aliments avec des sucres naturellement présents. En lisant dans votre article « dans le lait il y a du sucre » je suis allée jeter un oeil sur l’étiquette de mon fromage blanc 0% de la marque bio Vrai. Il est écrit pour les ingrédients qu’il ne contient pas de sucre (donc pas de sucres ajouté). En revanche dans l’analyse nutritionnelle: glucides dont sucre …
    S’agit il de sucre naturel?
    Aussi connaitriez vous un site pour bien apprendre à lire les étiquettes d’aliments?
    Merci par avance.

  25. On dit de mon fils qu’il a des traits autistiques….Un diagnostic que je mets en doute. Mais je sais qu’il ingurgite beaucoup de sucre raffiné par l’intermédiaire de l’hôpital de jour où il est, moitié du temps (nutella….chocolat…gâteaux au chocolat)…Une amie coach de vie m’a suggéré de retirer tout sucre industriel de son alimentation car je vois bien qu’il est très agité et comme accroc au sucre! Je pense que le fait d’enlever le sucre non naturel améliorera, sans nul doute son état…. Merci de parler de ce sujet….ça aide à nous améliorer…..

    • Bonjour Yasmine,
      Merci de votre question.
      Concernant l’autisme et la relation avec l’alimentation, les 3 principaux ingrédients présents dans les édulcorants/sucrants artificiels – aspartame, saccharine et l’acésulfame potassium – ont tous été corrélés avec Alzheimer, l’autisme, les fatigues chroniques et Parkinson. Un index glycémique (du sucre) dans le sang instable est également une cause de problématiques liées au cerveau. Les recherches scientifiques se multiplient sur ce sujet et nous continuons à constater à quel point l’alimentation générale d’une personne a un impact direct et essentiel sur la santé physique et mentale. Vous êtes dans le bon chemin pour aider votre enfant!
      Si vous pouvez remplacer les encas chargés de sucre que votre enfant consomme à l’hôpital, par des fruits (sucre naturel que le corps sait et peut assimiler) ou des fruits secs, essayez à tout prix de le mettre en place et d’en parler avec l’équipe de l’hôpital en question. Soyez patiente avec les résultats et apprenez lui le goût de ces aliments pour qu’il les consomme avec plaisir. N’hésitez pas à aller à une Biocoop proche de chez vous pour avoir des fruits de saison et des variétés très différentes, qui sauront ravir ses yeux, et ses papilles. Car le succès sera au RDV lorsque de lui même, et par plaisir, il préféra consommer ces aliments et en fera une habitude solidement installée.
      Plein d’amour pour tous les deux, Cécile

  26. Bonjour Cécile,
    Je sais depuis longtemps que je consomme des sucreries (cookies, brownies et autres gâteaux industriels) en excès mais là j’en ai assez et donc je lis pour apprendre à manger plus sainement. Merci pour cet article et pour votre site très bien fait, merci aussi pour les références que vous avez donné plus haut.
    Qq questions me viennent, a part le rapadura (une découverte pour moi et je vais chercher une boutique bio sur ma ville), que conseillez vous comme miel (fleurs, tilleul, lavande…?) bio bien entendu (d’ailleurs pour tous les lecteurs attention aux miel de « grande surface » souvent on voit des ajouts de sirop de glucose-fructose!!!).
    Et aussi que pensez vous de l’agave? Et du stevia (y a t’il des études scientifiques sur ce produit?).
    Au plaisir de vous lire.
    Camille

    • Bonjour Camille!
      Je vous conseillerai un miel produit près de l’endroit où vous vivez, proche donc de l’environnement dans lequel votre corps vit et capable de répondre à ses demandes et qui plaise vraiment à vos papilles :) Pour l’instant, c’est déjà une première étape essentielle. Bien vu pour l’annonce sur les miels vendus en grande surface, j’ai récemment vu une petite vidéo à ce propos assez choquante: https://www.youtube.com/watch?featureplayer_embedded&v=KLLCMqKhKgM

      Je pense avoir déjà répondu à la question sur l’agave et le stevia dans des commentaires précédents :)
      Bises, Cécile

      • Bonjour Cécile,

        Merci pour vos précieuses informations. En tant que femme et en période de règles, une envie non maîtrisable de sucre est souvent présente durant plusieurs jours. Que faire ou quels aliments consommer pour pouvoir résister à ce besoin non contrôlable ?
        Je pense que beaucoup de femmes sont concernées, merci par avance pour votre réponse

        • Bonjour Cassidy,

          C’est en effet très courant, je vous conseille d’aller vers du sucre naturel (les fruits et surtout mes chéries, les dattes, idéales pour reconstituer le corps, très important pendant les règles). Et bien manger au repas des aliments qui vous donneront de l’énergie comme les céréales, légumineuses, etc.

          Ecoutez votre corps :)
          Et buvez PLEIN d’eau pendant cette période

          Bien à vous,
          Cécile

  27. Pingback: Le sucre, ce poison | Le ridicule ne tue pas

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  30. Bonsoir Cécile : un reportage pour appuyer cet article très intéressant :
    https://youtu.be/wShsRTWXuNs

    Et ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère…

    Bien à vous;

    Gilles (toulousain)

  31. Je trouve également que le contenu scientifique est bien faible, au regard du message fort et sans équivoque. Si on s’attaque au sucre, il faut y aller à la petite cuillère. Le caractère addictif du sucre, s’il est comparé à celui de la cocaïne, ne peut se justifier d’un simple « regardez autour de vous ». Je suis allé voir l’étude sur les rats, qui a surtout montré l’impact sur l’obésité. On y lit : « although the relevance to humans is unclear ».

    Je suis d’autant plus critique que je suis un convaincu des effets pervers du sucre raffiné. Je n’ai malheureusement pas trouvé dans votre article de contre-argument à l’industrie sucrière qui affirme sur son site vitrine (http://www.lesucre.com/actualite/nous-vous-conseillons/sucres-caches-l-overdose-de-raccourcis.html) qu’il n’y a aucune étude qui vienne confirmer que le sucre raffiné est une drogue.

  32. ingénieur en nutrition

    Bonjour,
    Je suis d’accord avec Fakstory. Oui, consommer trop de sucres libres/simple n’est pas bon pour la santé, mais je trouve que vous en rajoutez beaucoup. Je ne trouve pas ça juste de comparer le sucre à de la cocaïne pour essayer de démontrer ensuite que c’est une drogue.

    Dans la review de Westwater, les études animales ont montré que les rongeurs peuvent acquérir des signes d’addiction lors d’un régime d’accès intermittent au sucre (et pas à volonté) et que la palatabilité serait un des éléments déclencheurs. Pour l’Homme, il est prématuré de parler d’addiction par manque d’études, de preuves et de méthodes pour définir un profil d’addiction au sucre. Cette équipe de chercheur rappelle également qu’il faut distinguer une addiction de type drogue des envies intenses et soudaines de nourriture (‘food craving’) comme pour le chocolat, ce qui n’est pas un comportement addictif.

    En épidémiologie et en santé publique, il n’est pas juste d’extrapoler des résultats d’études animales sur l’Homme.

    Westwater ML, Fletcher PC, Ziauddeen H – Sugar addiction: the state of the science – Eur J Nutr. 2016 Jul 2

    Sinon je suis d’accord sur le fait de diminuer la consommation de produits avec des sucres ajoutés/simples.

    Amicalement,

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