« Apprends à connaitre ce qui te pousse vers l’avant et ce qui te tire vers l’arrière, et choisis le chemin qui t’amène vers la sagesse » Bouddha
1. Tu es un être énergétique et ton énergie parle plus fort que tes mots
Cette année a été une grande année pour moi. J’ai créé mon entreprise et je suis devenue mon propre patron. En prenant ces risques, j’ai également accumulé des responsabilités qui auraient pu m’amener à travailler non-stop. Mon métier consiste à aider mes élèves, mes patients, mes lecteurs à se reconnecter à l’espace de paix et d’amour qu’il y a en eux. Mais si je ne suis pas moi-même quotidiennement connectée à cet espace en moi, quelle profondeur auront mes mots ? Aucune. Alors même si je fais de mon mieux pour gérer ma boite mail, je suis devenue ma priorité n°1. Mon authenticité et mon chemin personnel sont ma priorité n°1. Silence, nature, méditation, lectures, yoga, alimentation nourrissante. Voilà ce qui nourrit mon énergie. Avant de me connecter aux autres, avant de partager quoi que ce soit avec les autres, j’ai besoin de me connecter profondément à moi-même. Et si cela veut dire faire moins de choses, avoir moins de succès, répondre à moins de mails, avancer moins vite, dire non, alors qu’il en soit ainsi.
J’ai toujours gardé en tête la chose suivante : prends soin de ton énergie, elle parlera plus fort que tous tes mots. Parler d’amour et de compassion c’est bien, la vivre – c’est ce dont on a vraiment besoin.
2. Ne fais pas de mal aux autres mais ne te laisse pas marcher sur les pieds
Dans le chemin vers l’amour, je me suis un peu perdue. Je crois en l’amour, la gentillesse, la générosité. Mais il y a une différence entre être une bonne personne parce que c’est la seule chose que notre cœur a envie de dire et de faire. Et être une bonne personne parce qu’on a peur de ne pas être appréciée, parce qu’on veut être parfait, parce qu’on n’accepte pas cette part d’humanité imparfaite qui vit en nous tous.
Tu peux être ouvert aux autres tout en affirmant qui tu es. En mettant le hola à une personne qui ne te respecte pas. En lui souhaitant le meilleur mais en lui disant sayonara.
Petit à petit, avec douceur, j’ai pris mes distances avec des relations professionnelles qui n’étaient pas en accord avec mes valeurs. Tout en essayant de ne pas cultiver de rancœur à leur égard. Car il m’a semblé essentiel d’accepter que même si une personne n’était pas bonne avec ou pour moi, elle n’était pas mauvaise dans son essence. Pas de rancœur mais de la liberté!
3. Tu es un comme l’océan et comme la lune : un être rythmique
Notre vie est rythmée par des moments d’expansion (joie, succès, partage, action) et des temps de résorption (silence, tristesse, intériorisation, inactivité). Ouvrir. Fermer. Etoiles dans le ciel. Grotte sous terre. Nous avons tendance à vouloir vivre que dans la joie et à juger les moments où nous déprimons. Comme si nous n’avions pas encore complètement intégré qu’il n’y aurait jamais de journée idéale. Que cette vie avait été faite pour expérimenter des contrastes et des différences. Des hauts et des bas.
Ne rien faire, prendre un jour de repos, s’allonger sur le lit pour faire la sieste et bouquiner est un vrai défi pour certains. J’ai appris que la relaxation, l’intériorisation, ça se cultive. Ça se pratique. Ça ne tombe pas tout seul du ciel (pour certains d’entre nous). Un rituel qui me fait beaucoup de bien: pas de téléphone pendant une heure après mon réveil.
Et aussi, cette année, j’ai pris deux jours de repos consécutifs chaque semaine. Et c’était un vrai défi ! Deux jours rien que pour moi, deux jours où je dis non à toutes les propositions professionnelles pour me prioriser MOI. J’en ai des frissons de joie et de fierté, rien qu’en y pensant.
4. Nous sommes tous les mêmes
Le facteur qui vient livrer un colis, le caissier qui fait passer vos produits, la voisine qui semble toujours être de mauvaise humeur, les amis de tes amis que tu ne comprends pas, sont des êtres humains avec les mêmes joies et les mêmes peines que toi. Regarde les dans les yeux, souris leur, crée un contact humain et chaleureux. Je rencontre des personnes tous les jours en consultation qui me livrent leurs envies et leurs peurs les plus profondes. Et tu sais quoi ? Nous sommes tous les mêmes. Tout le monde a peur de passer à côté de sa vie et de faire un burn out au travail. Tout le monde sera désagréable si cela fait trop longtemps qu’il n’a pas été aimé, qu’il n’a pas bien mangé, qu’il n’a pas eu le temps de faire des choses qu’il apprécie. Tout le monde se demande si nous sommes devenus fous, à travailler comme des dingues, pour gagner de l’argent. Tout le monde se demande s’il n’y a pas un sens plus profond à cette vie.
Et même quelqu’un qui semble avoir un visage peu avenant ou fermé est au fond un grand bonbon de douceur. Vraiment. Il y a juste beaucoup de couches de tristesse et d’isolation qui se sont accumulées.
Je me souviens d’une patiente qui était arrivée en consultation avec une énergie très négative, fermée, difficile. Si je l’avais croisée dans la rue, je l’aurais peut être jugée. Elle s’est assise et quand je lui ai demandé : comment vous vous sentez ? Elle s’est mise à pleurer. Elle avait eu une vie très difficile et elle se sentait si peu aimée. Mon cœur s’est adouci. A côté de combien de personnes est-ce que nous passons à côté?
Fais le pari de la bonté. Assume le meilleur chez l’autre. Continue à oser un sourire, un compliment, une main chaleureuse sur l’épaule. Garde ton coeur ouvert.
5. Tu peux choisir de vivre ta vie différemment de ta famille, de tes amis
Nous avons tendance à répéter les mêmes schémas hérités de notre famille, influencés par nos amis, mais si tu veux faire les choses différemment : fais le. Tu peux, avec du courage, faire les choses différemment.
J’ai vécu une rupture après une longue et belle relation amoureuse en 2014. Et dans ma famille comme parmi mes amis, le schéma est le même : on ne se voit plus et on garde nos distances. Mais pas pour moi. Je vois les choses différemment. Je ne crois pas qu’une rupture soit la fin d’une relation mais une autre étape de la relation. L’étape où on continue à s’aimer mais on arrête de se faire mal en ne restant plus ensemble. Ma mère, un ami, pourra juger selon sa façon de voir les choses, selon son expérience, que ce n’est pas la bonne façon de faire. Mais pour moi, ça l’est.
Tu es libre, chaque jour, de dessiner ton monde à ta manière.
6. La curiosité est ma qualité préférée
C’est ma curiosité qui me fait sortir la tête de l’eau et apprécier le monde. Aussi simple que ça. A la fin du roman « La signature de toutes les choses » écrit par Elizabeth Gilbert, l’héroïne dit : « Je me considère comme une personne très chanceuse. Très chanceuse car j’ai eu la chance passer ma vie à étudier le monde ». Voilà comment je me sens, m’étudier et étudier le monde, avec la curiosité comme boussole pour me guider, voilà ce qui me fait vibrer.
Je ne veux pas accumuler des objets mais des expériences, des enseignements, des rencontres. Et cette ouverture, passe par une insatiable curiosité.
7. Ne te rigidifie pas dans tes certitudes
Vous vous souvenez quand vous étiez petits et les adultes semblaient si rigides ? Dans leur corps, d’une. On voyait rarement un adulte se rouler dans l’herbe et faire des choses ridicules. Rigides dans leurs arguments, aussi – qu’est-ce que c’était fatiguant d’entendre les débats sérieux des adultes. Dans leur cœur, enfin. Plus j’y pense, plus je vois deux options s’offrir à moi :
- M’enfermer de plus en plus dans mes certitudes, dans mon « ghetto culturel » comme l’appelle l’écrivaine Elif Shafak.
- M’ouvrir de plus en plus et me rappeler constamment : je ne sais rien, j’oublie tout, je suis prête à être surprise et bousculée.
Je crois que mon enfant intérieur revit avec l’option 2 !
Je me sens jeune et légère quand je m’exclame : je suis ouverte à apprendre de nouvelles choses, à changer. Je ne veux pas me scléroser dans mon corps et dans mes certitudes. Et pour ça, je suis prête à changer d’avis, à revoir ma copie, à poser des questions et à laisser l’énergie de la vie circuler.
8. La vie est un état d’esprit
Toujours !
9. Merci est le chemin le plus court vers le cœur
Cette année a été l’année de la gratitude. Dire merci me sort de toute spirale négative. Quand je me compare, quand je ne me sens pas assez, quand je me demande si je suis aimée, je dis merci. Et l’étau autour de mon cœur se desserre.
Apprécier qui on est et ce qu’on a est vraiment le chemin le plus court vers le cœur.
10. Il y a un monde dehors qui t’attend
Quand j’étais jeune, je blaguais souvent en disant que j’allais partir vivre dans un ashram en Inde ou dans une grotte dans l’Himalaya. Mais le monde a besoin de nous. Toutes ces pratiques mentales, émotionnelles, physiques, spirituelles doivent nous reconnecter à nous – puis au monde.
Nous grandissons en donnant, en partageant, et je ne veux pas vivre dans un château spirituel simplement absorbée par ma croissance personnelle. Je veux redonner ce que j’ai reçu. Pour moi, l’année 2016 sera placée sous le signe de la communauté. Je n’irai pas m’isoler dans une grotte dans l’Himalaya ;) Le monde a besoin que je me retrousse les manches. Et j’ai plein d’idées pour le faire : faire du volontariat auprès des personnes âgées isolées, donner 25% des revenus de mes ateliers à des ONGS, ramasser les déchets dans mon quartier, être heureuse avec peu de choses en cultivant la sobriété, demander qu’on fasse un don à une association pour mon anniversaire au lieu de me donner des cadeaux (honnêtement, je n’ai besoin de rien), vivre sobrement et joyeusement, partager ce que j’ai. Bref, donner donner et redonner pour vivre et voyager léger.
Vive l’année 2015 ! Et vous, qu’est-ce que vous avez appris pendant cette folle année? :)
365 jours d’un très beau chemin !! je te souhaite un 2016 aussi radieux !!
A aimer une personne différente de moi et à l’accepter dans sa différence. Mais en restant moi-même avec mes convictions de vie et en me retrouvant au quotidien dans des moments de solitude jouissante (mise en place grâce à tes bons conseils Cécile :)
Je ne retrouve plus où j’ai lu cette histoire taoïste, où un maître part faire une retraite et cherche à recruter un assistant pour l’aider aux tâches domestiques etc.
Il y a 3 postulants. Deux font preuves de pas mal de qualités, mais le maître choisit le troisième, à la grande incompréhension des deux autres car c’est un « bon à rien ».
Le maître a choisi l’assistant qui le fera le plus progresser, en testant sa patience etc.
Sans être un « bon à rien », je me suis mise en couple avec quelqu’un qui ne me correspondait pas vraiment, à une époque où je n’étais pas assez sûre de moi pour préférer être seule.
Nous avons un jeune enfant.
Quand je me suis « retrouvée », j’ai été tiraillée fortement par l’envie de quitter cet homme qui ne me correspondait pas.
Mais j’ai vu aussi ses qualités, et c’est quelqu’un qui me respecte assez pour me laisser être moi-même, et qui s’occupe de son enfant.
Je ne me voyais pas briser notre famille pour mon confort personnel.
Maintenant je le vois comme mon plus grand maître, car tous les jours j’apprends sur moi, mes agacements, ses réactions, les miennes, et j’arrive de mieux
en mieux à lui répondre avec douceur et patience, à laisser couler quand il s’énerve, à respecter qu’il puisse autant différer de moi etc.
Il y a quelques moments où je trouve ça difficile, mais c’est surtout, comme tu le soulignes, quand je n’ai pas assez pris de temps pour moi, pour me ressourcer seule.
Donc je sais ce que j’ai à faire : ne jamais négliger ma « bulle » de reconnexion.
Pour moi, 2014 = année des prises de conscience, 2015 = « travaux pratiques », début de leur intégration dans ma vie, 2016 = l’aventure continue, de plus belle !
Comme toujours tes mots sont si justes qu’ils me bouleverse et raisonne en moi. Cette année 2015 m’a permise de comprendre que s’écouter et prendre soi de soi n’était pas égoïste mais simplement de l’amour propre, et cela fait une grande différence. J’ai tendance à être une personne dévouée aux autres, professionnellement ainsi que personnellement et souvent « frustrée » du peu de retours. J’ai compris qu’inconsciemment j’aidai peut être un peu les autres pour que l’on m’aide moi. Mais cela les autres ne le savent pas. Partant de ce constat je me suis dis que si je passais un tout petit peu plus de temps à m’occuper de moi je serais moins dans l’attente de ces retours. Et de fil en aiguille cette idée s’est ancrée. En sommes, prendre soin de soi pour prendre soin des autres et non l’inverse.
Au plaisir de te lire.
Muriel
Bonsoir Cécile,
une fois de plus tu me touches énormément. Je ne suis pas aussi avancée que toi dans mon acceptation et donc de celles autres mais j’y travaille. Les retrouvailles en famille que je souhaite pourtant sont toujours éprouvantes.
J’essaie d’avoir moins peur, d’être plus sincère, de faire justement, avec amour mais je rame. Ton point n° 2 (Ne fais pas de mal aux autres mais ne te laisse pas marcher sur les pieds) me parle particulièrement. J’oscille souvent entre la parano et le « il faut être gentille » qui n’a rien de sincère.
Une collègue m’a parlé des 4 accords toltèques qui disent des choses connues mais qui m’ont beaucoup touchés. Ce devait être le bon moment et la bonne personne :
que votre parole soit impeccable
n’en faites jamais une affaire personnelle
ne faites aucune supposition
faites toujours de votre mieux
Ca peut paraître simpliste mais c’est si fort. Voilà Cécile, je t’embrasse. tu fais maintenant partie des femmes qui m’accompagnent tous les jours, il y a aussi Kris Carr que tu m’as fait découvrir, avec son énergie toute américaine.
Je te souhaite beaucoup de bonheur pour aujourd’hui et pour les jours à venir.
Elisa (Véro)
Merci Cécile de partager ta pratique, je suis très touchée et me sens unie En ce moment je lit » Danser le rêve » de Jamie Sams. Je sens que, tout comme les accords toltèques il y a quelques années, c’est un livre qui me transforme et cela me rend heureuse.
Beaucoup de bonheur à toi, merci.
Marie
Juste un grand
Merci Cécile, pour ces mots, ces pensées, que tu partages avec nous, et qui parfois me coupent le souffle tellement elles me font du bien, m’interpellent…
Pingback: 10 choses que j’ai apprises en 2015 | Wel...
Bonjour Cécile,
Ton article, naturellement, est en parfaite adéquation avec ce que je vis, ce que je lis (sur FB, tu avais partagé sur la « connexion » et j’avais noté que nos prévisions pour 2016 étaient semblables, bel exemple de connexion universel…).
Ce matin, cela touche l’enseignement que tu as retiré de 2015, et je viens justement de terminer le livre de Frédéric Lenoir « L’Âme du Monde », offert pour Noël par ma fille de 15 ans…
Un voyage merveilleux qui nous donne les 7 clefs de la Sagesse Universelle.
Terminer une année pour faire un bilan et en commencer une nouvelle pour se donner du cœur à l’ouvrage avec un tel ouvrage, avec tes articles, et tout ce que l’Univers nous envoie (si tant est que l’on y prête attention…) voilà une belle façon d’avancer dans la vie, d’avancer vers la Lumière.
Bonne Année ;-)
Karine
Tes mots sont si justes comme a chaque fois qu’ils me bouleversent egalement ! je suis absolument d’accord et convaincue a 300% avec tout ce que tu dis. c’est le meilleur moyen de vivre sa vie. j’ai entrepris ce travail sur moi depuis 2 ans et on aurait dit que ma vie commence maintenant, qu’avant j’etais aveugle et maintenant je vois.
Continue de nous alimenter de tes arricles si enrichissants.
Merci
Merci Indira ! Plein d’amour et de joie à toi :) Cécile
J’aime beaucoup ta phrase « Je ne veux pas accumuler des objets mais des expériences, des enseignements, des rencontres. Et cette ouverture, passe par une insatiable curiosité. » Elle me parle, merci pour cet article que je lis un peu en retard.
Merci Laure,
heureusement que les enseignements sont comme des vagues qui reviennent constamment nous guider car nous oublions et re-apprenosn tout chaque jour :)
Bises,
Cécile