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Les mots qu’on utilise

Les mots qu’on utilise ont un impact direct sur la vie que nous vivons. Je remarque que la langue française m’invite à écrire « les mots qu’on utilise » pour le titre de cet article. Utiliser comme dans outil. Outil comme une perceuse qui permet de faire un trou. Outil comme un objet qui modifie notre monde et notre réalité. Outil comme un instrument pour réaliser nos rêves et nos désirs.

Les mots ne sont pas de simples sons enchaînes à la va vite, les mots sont des outils qui modifient et construisent notre vie. Et en matière d’alimentation, les mots qu’on choisit d’utiliser sont particulièrement captivants. Voici un petit condensé de ce que je remarque en consultation et dans la vie de tous les jours.

« Je fais attention à ce que je mange »

Vraiment ? Est-ce que vous voulez passer votre vie à sentir que vous « faites attention » à ce que vous mangez ? Nous faisons attention quand nous traversons la route (danger), nous faisons attention quand nous avons un couteau dans la main (surtout si nous sommes maladroits) mais est-ce que nous sommes censés faire attention quand nous nous abandonnons (3 fois par jour) à la plus grande source de plaisir de notre vie humaine ?  L’alimentation est un espace de jouissance sensorielle. L’alimentation est un pur bonheur. Tant que nous penserons que manger une alimentation naturelle, biologique, saine et abondamment végétale correspond à « faire attention » à ce que nous mangeons, cette alimentation sera vécue comme un sacrifice. Des règles à suivre. Et personne n’a envie de suivre des règles. Nous voulons nous sentir libres.

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Je ne fais pas attention à ce que je mange. Manger est mon activité préférée sur Terre. C’est même plus qu’une activité, c’est le lien entre moi et la nature. Moi et le plaisir.  Moi et l’abondance. Moi et la joie d’être vivant !

« Je suis contre Monsanto et les OGM »

Manifestations CONTRE Monsanto

Manifestations CONTRE Monsanto

Il y a quelques jours, le 23 mai, a eu lieu la mobilisation internationale contre Monsanto. J’y étais, et je voulais m’acheter un petit sticker pour le coller sur mon ordinateur ou un badge à accrocher à mon sac. Je cherchais un message qui dise « Je suis pour/ Je soutiens une agriculture biologique et naturelle. » ou « J’aime la nature » ou « La nature est ma muse ». Quelque chose de positif et de créateur. A la place, tous les badges disaient « Contre la faucheuse Monsanto » ou « Non aux OGM ». Tous les slogans étaient construits sur une forme négative. Tous les slogans et les afiches niaient et refusaient quelque chose. Et je le comprends, je comprends leur révolte et surtout, je les remercie pour leur engagement et leur sensibilisation. Avant de construire un autre monde, il faut savoir ce qu’on n’aime pas dans l’état actuel des choses. C’est parce qu’on sait à quoi ressemble l’ombre qu’on peut aller vers la lumière.

Mais je n’ai pas envie d’emmener avec moi l’énergie des mots OGM ou Monsanto. Je n’ai pas envie de nourrir l’énergie des mouvements que je ne respecte pas, j’ai envie de nourrir l’énergie des dynamiques auxquelles je crois. Mère Teresa l’a dit dans une phrase clef : « Je n’irai pas à une manifestation contre la guerre, mais si vous faites une manifestation pour la paix, invitez-moi. »

J’ai pris beaucoup de temps à vraiment comprendre ce qu’elle voulait dire. C’est l’expérience du yoga qui m’a aidée à intégrer cette vérité. Pendant ma pratique de yoga, mon attention, mon énergie, se déplace vers les endroits du corps auxquels je pense ou que le professeur cite. L’énergie va là où les mots vont. Là où l’attention va. Si je manifeste pour la paix, je nourris l’énergie de la paix et de toutes les sensations qui l’accompagnent : l’espoir, l’humanité, la créativité, l’amour. Si je manifeste contre la guerre, je nourris l’énergie de la guerre et de toutes les sensations qui l’accompagnent : révolte, frustration, colère, séparation, etc.

Cela demande un changement drastique dans notre utilisation des mots, j’en ai bien conscience. Petit à petit, si vous croyez en quelque chose ou que vous faites partie d’une association, d’un mouvement citoyen, commencez à introduire des phrases positives. Commencez à parler du rêve auquel vous croyez plutôt que du cauchemar que vous voulez dénoncer. Nous passons beaucoup trop de temps sur le problème et pas assez de temps sur la solution. Multiplier les accusations – même si nous avons raison – ne nous amènera pas vers la solution.

« Est-ce que je peux manger des produits laitiers ? »

Quand mes patients ou des amis me posent des questions sur l’alimentation, la formulation est toujours la même : est-ce que je peux manger ceci ou cela ? Je leur réponds toujours : vous pouvez manger ce que vous voulez ! Ce n’est pas une question de «est-ce que je peux » mais « est-ce que je veux ». Quand on pense et on dit : je ne veux pas manger ou faire telle chose, nous nous plaçons automatiquement dans un espace de pouvoir et d’aisance. Nos actions sont en accord avec nos valeurs et nos valeurs nous tiennent à cœur. Tout est cohérent. Ce n’est pas une règle, ni une punition, encore moins un sacrifice. C’est une décision avec laquelle je me sens heureux. Je veux = je suis libre de choisir. Je peux = je respecte une règle, une contrainte. Vous sentez la différence?

« Je suis un bon vivant »

Une séparation s’est produite depuis des années dans la façon de se positionner par rapport à l’alimentation. D’un côté nous avons les « je fais attention à ce que je mange », sous entendu : c’est bon pour la santé mais ce n’est pas forcément gourmet. De l’autre, nous avons les « je suis un bon vivant », sous entendu : je me régale et je m’en fiche de faire des excès. Pourquoi ? De quel droit le plaisir serait du côté de la destruction de notre corps et de notre planète ?

Si vous avez tendance à faire cette séparation, je vous invite à vous arrêter pour y penser. Est-ce que vous voulez cultiver une relation de culpabilité puis de responsabilité vis à vis de votre alimentation ? Etre une « bonne élève » qui mange ses plats sains mais sacrifie le goût, puis un « mauvais élève » du soir et des weekends qui se fait plaisir mais se nourrit de produits vides de sens ?

Cette séparation n’existe pas. Elle est créée par nos mots, et parfois, une faible expérience en cuisine, une ignorance par rapport à certaines façons de manger :) Le plaisir –intense et enivrant – de l’alimentation est une priorité sur laquelle nous ne devrions jamais faire de sacrifices. Choisir une alimentation locale, de saison, biologique, avec une base végétale, qui permet à ses producteurs d’en vivre dignement et à la Terre de continuer à créer la vie, est le moyen le plus décisif d’agir sur notre monde. Ces deux réalités sont compatibles et ensemble, elles sont invincibles.

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« Je suis »

Nous sommes tous les mêmes :) Nous avons besoin d’amour, d’être choyés, d’être écoutés. C’est normal. Mais parfois, nous utilisons nos maladies ou nos bobos pour attirer l’attention et la sympathie de quelqu’un. Nos maladies et nos fatigues qu’on blâme tant, ne nous seraient-elles pas aussi utiles? C’est une question très sensible mais que nous devrions tous nous poser régulièrement.

Nous ne sommes pas nos maladies. Parfois, la seule raison pour laquelle nous les acceptons dans notre corps c’est parce qu’elles nous sont utiles. Nous restons fatigués ou malades car tant que nous le sommes, nous sommes « légitimes » pour demander de l’attention et de l’amour. C’est un appel à l’aide. « Quand même vous seriez malade, ne croyez pas à la maladie; le visiteur que vous n’avez pas daigné reconnaître ne tardera pas à battre en retraite » (1) . C’est un parti pris qui peut sembler exagéré mais qui nous fait réfléchir. Si vous vous sentez fatigué ou malade, peut-être que vous pourriez dissocier cette sensation de la personne qu’elle vous permet d’être: la personne en demande d’amour. Si vous avez besoin d’attention, il faut satisfaire ce besoin. Mais de façon directe, active, consciente, par exemple en demandant à quelqu’un : j’ai besoin de toi, tu peux venir chez moi? Tu peux me prendre dans tes bras? Tu peux me dire pourquoi je suis géniale? Aujourd’hui, j’en ai besoin.

Peut-être que la prochaine fois que vous vous surprendrez à dire « Je suis insomniaque » vous pourrez changer les mots et dire « En ce moment, je me rends compte que j’ai des difficultés à m’endormir et je crois que c’est entrain de m’apprendre beaucoup de choses sur ma relation à la productivité et l’anxiété. C’est passionnant d’en apprendre plus. Tout va bien se passer ». Ou ne rien dire du tout car cette formulation est trop longue :) Vous êtes dans l’apprentissage, l’espoir, vous allez de l’avant. Plutôt que vous fondre dans cette maladie et vous identifier à elle. Car même si à court terme, cette maladie vous est utile, à long terme, vous deviendrez son esclave.

Le SILENCE

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Souvent, les mots qu’on utilise sont réducteurs face à la beauté du moment. Le silence n’est pas l’absence de quelque chose, c’est la présence de toutes les choses. Régulièrement, laissez le silence d’une balade en nature, d’une tasse de thé à la maison ou d’une matinée à regarder le ciel, vous remplir. Vous nourrir. Et vous murmurer des vérités et des idées que vous aviez oubliées. Rien de plus bénéfique pour la paix intérieure et la créativité. Il faut le vivre, et lâcher prise sur notre peur du vide (qu’on associe souvent au silence) pour le ressentir.

A vos perceuses positives et vos grands bains de silence :)

(1) Autobiographie d’un Yogi – Yogananda

41 Réponses à Les mots qu’on utilise

  1. Saisissant de vérité et de bon sens ce petit essai, ma chère Cecile !! Une réflexion fort juste, une réflexion à intégrer !! Merci Cecile !

  2. Ô comme tes mots percent toujours aussi bien…
    On positive, et on « silence »,
    Bonne nourriture,
    Karine

  3. Comme d habitude, c est tellement juste ! Merci

  4. Miam delicieux comme d’habitude

  5. Merci pour cet excellent article qui m’inspire beaucoup.

  6. Bonjour Cécile, J’ai un peu de mal avec cette phrase :« Quand même vous seriez malade, ne croyez pas à la maladie; le visiteur que vous n’avez pas daigné reconnaître ne tardera pas à battre en retraite » (1). J’ai cherché du sens à beaucoup de choses pendant beaucoup de temps, mais je ne suis plus sure du tout qu’il y en ait toujours. Quand je lis cette phrase, j’ai aussi l’image d’un enfant qui meurt d’un cancer par exemple… deux extrêmes bien-sûr, mais qu’en pensez-vous ?

    • Bonjour Marie,

      J’entends bien le contraste que vous énoncez. Je pense qu’on ne peut pas penser à la place d’un enfant, mais l’aimer, le nourrir sainement, le faire rire. En revanche, dans notre expérience personnelle d’adultes, il y a tant à faire et questionner. SI une maladie arrive et qu’elle n’a pas de sens, cela ne sert à rien de se prendre la tête. Du repos et de bons repas feront l’affaire :)
      mais si on sent que quelque chose de plus profond s’exprime, alors je pense qu’il faut (même si on a peur) plonger dedans et faire ce voyage intérieur en nous. C’est flippant! Je sais.. mais la vie est tellement plus riche quand elle est vécue en pleine conscience.
      Merci pour ton message,
      Cécile

  7. Merci Cécile!

    C’est un réel plaisir de te lire…

    Michèle

    • Bonjour Michèle,

      Merci! :) Surement le même plaisir que j’ai quand je me balade sur Yogamrita.
      Merci pour tout ce que tu nous donnes.
      Bises,
      Cécile

  8. Merci pour ce très bel article Cécile.
    J’ai la chance de manger ce que je veux :) de prendre du plaisir à manger sans me priver, et de manger de plus en plus sain, ce qui m’apporte un plaisir de plus en plus fort.
    Je vais par contre réfléchir à être pour et plus contre tant de choses comme je le suis actuellement.
    Tu dis que l’on nourrit ce que l’on nomme, je nourris donc beaucoup ce que je n’aime pas et je n’aime pas cette idée du tout. J’ai bien sûr remarque que l’on parle beaucoup plus des défauts des autres que de leurs qualités et je me suis souvent dis que c’est très dommage de ne mettre en avant que le négatif et de ne pas parler des gens biens.
    Bonne soirée à toi et merci encore, ton blog me nourrit positivement.

  9. Et bien tes mots sont un régal, un vrai plaisir =)
    Merci pour tes mots sur ces maux des mots … maux qu’on s’inflige à nous même et aux autres, parfois … mais certains contiennent tellement de magie :-) ! C’est incroyable ce pouvoir qu’ils ont !
    Bref, quoiqu’il en soit, je verrai les manifestations sous un autre oeil … euh, sous d’autres mots ! (moi « l’adepte » des manifs pour des causes que je défends xD)
    Sur ce, je laisse place au silence méditatif ^^

    • :D hihi merci pour ce message très drôle!
      Heureuse de savoir que nous sommes nombreux à vouloir transformer – ensemble – notre façon d’agir et d’être sur le monde.
      Je suis vraiment contente que tu sois prêt (prête?) à essayer cette approche.
      Bises,
      Cécile

  10. Bonjour Cécile,

    je visite régulièrement ton blog ( j(ai l’impression que je peux te tutoyer sans te connaître) à l’affût de tes nouveaux billets toujours emprunt d’amour. C’est vrai qu’il est plus facile d’être contre que d’être pour. La maladie m’a touchée (cancer), c’est clair que pour moi c’est mon corps qui m’a dit arrête de vivre comme tu vis, fais autre chose. Ce que je tente de faire, avec le yoga notamment. A chaque nouveau séminaire de yoga je sors grandie pas encore au point de décrire le monde en positif, j’ai peur de tellement de chose que ma première réaction est encore souvent l’agressivité, ça ne sert à rien, ce n’est pas efficace pour changer quoique ce soit, ça pompe l’énergie,…aucun intérêt et pourtant!…

    Alors un grand merci pour ton amour que je reçois à chaque lecture d’un nouveau billet.

    • Chère Elisa,

      Je me suis sentie émue et touchée par ton message. Je suis de tout couer avec toi et l’aventure que tu vis en ce moment. Avec ses hauts et ses bas.
      J’espère que chaque sourire que tu pourras créer insufflera cette douce énergie positive et de confiance que tu mérites.
      Et j’espère que je pourrai te donner un cours de yoga un jour! :)

      Bien à toi,
      Cécile

  11. Bonjour Cécile,
    Je viens de découvrir ton blog c’est un vrai plaisir à lire :)
    J’essaie souvent de penser positif, de me dire que les bonnes énergies se rencontres, de peser le pour et le contre, ne pas porter de jugements trop attifes (mal grès un sens critique assez développer…) , faire preuve d’empathie, essayer de trouver (presque en vain) ce « juste milieu », ect ect …. Je crois en tout ça et je sais que c’est la solution pour accéder à une sorte de… plénitude ou bonheur. Pourtant au quotidien j’ai parfois du mal à l’appliquer, enfin sur le moment après je prend du recul, je réfléchis objectivement et ça s’apaise mais…Étant assez émotive et impulsive je stress tellement facilement , je peux monter en pression assez vite, faire preuve d’agressivité,… Je suis capable de me foutre un séisme de sentiments dans la tête pour quelque chose de minime et dans ces situations perdre le contrôle…. Alors après je me dit.. : « Bon sang il faut que j’aille chez le psy pour apprendre à gérer tout ça  » … Enfin, en perpétuelle remise en question sur ma personne, de savoir si oui ou non j’ai fait le bon choix, de culpabiliser pour rien… aurais-tu des solutions pour m’apaiser ? ^^ :)

  12. Bonjour et merci pour ce billet.

    Les différents points abordés dans votre article me parlent beaucoup, surtout le passage sur le pour et le contre.

    Avec d’autres personnes, nous avons combattu les gaz de schiste qui menaçaient dès 2011 de dévaster notre beau Quercy et d’autres parcelles de notre belle planète. No slogans utilisaient souvent la négation sans que nous y prêtions attention à l’époque: Non aux Gaz de Schiste, Ni ici ni ailleurs, etc.. Puis les commentaires de certains passants lorsque nous tenions des stands nous ont ouvert les yeux: « Vous être contre tout, mais que faites vous pour tout changer ? ».

    En effet, on dépense beaucoup d’énergie à être contre, juste pour manifester sa désapprobation. Une bonne partie d’entre-nous s’est donc attelée à promouvoir ce qui va bien, toutes les façons de vivre différemment, l’agroécologie, l’habitat léger et durable, la production locale, etc, et il faut bien reconnaître que cela engendre de la positivité et change du tout au tout notre rapport au monde. On devient tout de suite plus optimiste, on est dans le « faire » plutôt que dans le « défaire ».

    C’est d’ailleurs ce que je ressens chaque fois que je lis votre blog ou votre page Facebook. Merci énormément pour votre Amour communicatif.

    • Merci Seb pour ton histoire et ton ouverture d’esprit! Très appréciée :) et merci pour ton engagement pour une utilisation sobre et intelligente de nos ressources :)
      bises!
      Cécile

  13. Quel plaisir de lire cet article, je suis justement en train d’en préparer un similaire. On ne se rend vraiment pas compte du sabotage que l’on se fait avec les mots qu’on choisit d’utiliser. Ta reflexion sur le Pour ou Contre est très pertinente, et j’ai moi aussi compris cela récemment. Ce sont des micros choses mais qui changent totalement la donne!
    Merci pour ta plume, elle m’inspire beaucoup!

  14. Cécile,
    Ce matin, moral en berne à cause de mots échangés hier soir avec l’un de mes enfants, sur l’alimentation, justement. Plus que les quelques mots écrits à mon encontre, c’est l’échange bref, mais négatif que nous avons eu qui m’a blessée.
    Ma souris d’ordinateur m’a conduite jusqu’à ton blog pour trouver une réponse, un moyen d’accepter, de dépasser cet état, et mes yeux sont tombés sur cet article, que j’avais déjà lu lors de sa publication mais pas depuis…
    C’est exactement les mots que j’avais besoin de lire aujourd’hui !
    L’univers m’a envoyé les réponses à mes interrogations qui portaient justement sur chaque thème que tu abordes : la portée des mots, l’alimentation, les questionnements, l’état d’esprit, la positive attitude, « Je Suis », le silence…
    Encore une fois, merci Cécile de ta Lumière, ça va déjà mieux ;-)
    Bonne journée pleine d’Amour,
    Karine

  15. Un article qui nous rempli de plein de bonnes pensées positives :) Merci!

  16. Bonjour Cécile,
    Je lis toujours avec plaisir tes propositions, je te souhaite pour cette nouvelle année : oui, de l’amour et de la conscience…Tes photos sont magnifiques… je transfère et fais passer le lien. Biz

  17. Tes mots résonnent tellement en moi… et tellement fort… Merci <3 Célia

  18. Salut Cécile! Je t’ai nominé aux Liebster awards pour ton blog, et tous tes mots inspirants :-)
    L’article par ici…http://leblogyoga.com/liebster-awards/
    Bises!

  19. voilà un joli texte, avec des mots simples mais qui touchent au bon endroit….et plein de vérités ! j’espère laisser résonner en moi assez souvent ces bonnes paroles pour m’en imprégner….Merci

  20. Je croyais que j’étais un peu folle dans l’importance que j’apportais aux mots, aux formulations.. en fait tu me rassures sur ce coup là ! Mais il est vrai qu’à une période j’étais peut-être un peu trop superstitieuse là-dessus, et ça c’est pas bon.
    Ton regard sur la maladie est très intéressant aussi ! As-tu une idée de la frontière qui sépare (ou unit) le physiologique du psychique ? Etant diététicienne (et végétalienne), je me pose bcp de questions autour de ce concept de maladie, j’aimerai savoir quels symptômes pour toi, se manifestent plutôt lorsque le « psychisme le demande »…? alala j’ai mal à la tête de me relire ^^
    Ah et j’ai lu un article sur toi de « Au vert avec Lili », et je me suis décidée, grâce à vous deux, d’arrêter de me psychanalyser et d’enfin vivre un peu, tranquille, l’esprit (enfin) libre, un petit chemin qui commençait depuis qqmois, et qui vient de recevoir un grand coup de boost, merci <3

  21. Merci pour ces réflexions, je suis vraiment d’accord avec elles, c’est tellement mieux de positiver. Et à propos de la nourriture (que adore) mais je ne me nourrit pas toujours très « bien » c’est une fantastique façon de voir les choses, de ne plus « faire attention » mais choisir ce qui me fait du bien.Et un rappel est bien nécessaire. Merci pour ton blog que je trouve très intéressant et vais suivre régulièrement. MERCI MERCI MERCI

  22. Tes articles sont vraiment très inspirants… Je te suis depuis quelques temps et à chaque nouveau post ou chaque ancien article découvert, c’est une nouvelle bouffée d’air frais. Vraiment. Je rejoins ta pensée sur beaucoup de choses. Merci !

  23. Bonjour Cécile,

    je découvre cet article seulement maintenant mais comme sa portée n’est pas périssable, son impact est intact!
    Merci pour le partage de cette réflexion sur l’importance du choix des mots. J’y suis aussi très attachée, non pas en tant que fer de lance d’une pratique psychorigide du « bien parler », mais plutôt comme outil formidable : le langage parle de nous tout autant qu’il nous parle. Je trouve que tu as bien présenté la façon dont notre utilisation des mots peut influencer notre état d’esprit. Et nous finissons par être esclaves des mots lorsque nous les utilisons à mauvais escient, ou quand ce sont les mots des autres que nous nous approprions alors qu’ils ne nous correspondent pas vraiment. L’inconscient est aussi très fort pour nous faire dire des choses qui nous mettent dans des états figés et nous confortent dans un tout petit coin du mental au lieu de nous faire embrasser l’espace tout entier, le tout dont nous faisons partie.

    Ton texte me fait l’effet d’une bouffée de liberté: enlevons des mots le poids que nous leur accordons parfois trop inutilement, relativisons et goûtons la joie du silence plus souvent! :)

  24. Bonjour Cécile, je viens de découvrir votre univers à l’instant et j’y reviendrai car je trouve plein de choses intéressantes. Je me rends compte que je suis moi aussi sur le chemin de la lumière :)
    Je vous remercie et vous souhaite une belle soirée. A bientôt. Aurore

  25. Cécile, je viens de découvrir ton blog et je pense que tu es une bienfaitrice de l’humanité ! Je compte te rendre visite très souvent et j’ai déjà trouvé plein de réponses à mes questions, certaines très anciennes. Je trouve que tu as un ton très juste. Tu es jolie, vivante et directe. Cécile – je t’aime. Je te cite dans mon blog –
    http://christinegio.canalblog.com/archives/2016/06/10/33942336.html
    Je t’embrasse.

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